Communiqué de presse

de Michel GUINIOT

Conseiller départemental

Président du groupe FN au Conseil départemental de l’Oise

Conseiller régional de Picardie – NPDC

L’article d’un quotidien de ce jour, consacré à l’audit du Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement de l’Oise suscite étonnement et inquiétude chez les élus départementaux du Front National.

Les élus, comme les contribuables, ont le droit de connaître la vérité sur cet organisme puisque c’est leur argent qui le finance.

C’est pourquoi, je demande, au nom de la transparence, au Président du Conseil départemental Edouard Courtial de bien vouloir me transmettre une copie de ce rapport, le plus rapidement possible.

Il n’est pas concevable que des indemnités soient versées de manière plus ou moins occultes et en tout cas inconnues du public et des élus d’opposition que nous sommes.

C’est la raison pour laquelle je demande que soit rendu publique la liste des élus départementaux et des autres élus touchant des indemnités dans des organismes en relation avec le Conseil départemental de l’Oise, ainsi que le montant de ces indemnités.

Tribune de

Jean-Marc BRANCHE

Conseiller municipal "Compiègne Bleu Marine"

Conseiller régional de Picardie - NPdC

Quel triste spectacle nous est donné en cette rentrée politique par le groupe majoritaire Compiégnois par médias et réseaux sociaux interposés. Cet été, une adjointe à la mairie de Compiègne, Mme Arielle François, a posté le commentaire « sagesse » sur le réseau social Twitter, en référence à une citation du moine Bouddhiste birman Ashin Wirathu, réputé islamophobe : « Vous pouvez être plein de gentillesse et d’amour, vous ne pouvez pas dormir à côté d’un chien enragé. Si nous sommes faibles, notre pays deviendra musulman ».  S’ensuivit une chasse aux sorcières organisée à son encontre par différents protagonistes, issus pour la plupart de la majorité. Ceux-ci s’en prirent dans la foulée à une autre conseillère, allant racler les fonds de poubelle du web à la recherche de photos censées dévoiler le racisme avéré de leurs collègues.

Nous ne commenterons pas les différents éléments qui ont attisé ces conflits. Si les citations ou images publiées par ces élues de la majorité n’engageaient qu’elles et étaient sujettes à caution, il apparaît in fine que la liberté d’expression s’arrête là où les lobbies communautaristes et politiques s’arrogent le droit de déterminer la bien-pensance.

Nombre de conseillers de la majorité réclament la démission de Mme Arielle François, et estiment l’absence de prise de position de M. Marini comme intolérable. Jean Pierre Chevènement disait : « un ministre, ça ferme sa gueule ou si ça l’ouvre, ça démissionne ». Cet adage s’applique aussi à l’échelon Compiégnois. Non pas qu’il faille comprendre que la liberté d’expression au sein d’un groupe n’existe pas, mais, en cas de profond hiatus, il faut savoir tirer les leçons qui s’imposent. Cela s’entend également pour certains autres colistiers, ou personnels appointés par la mairie et membres d’officines ouvertement communautaristes et complaisantes envers l’islamisme, telle le CCIF ou Baraka city, pour qui le devoir de réserve semble être également un vain mot.

A force de jouer les apprentis sorciers du clientélisme, les Machiavels de la politique à court terme, il fallait bien que la réalité se rappelle aux bons soins de notre premier magistrat. Si aujourd’hui, tel Ponce Pilate, il s’en « lave les mains », quel sera demain la morale de ces évènements ? « Après moi le déluge » ?

Il est temps de siffler la fin de la récréation. Compiègne et ses habitants méritent mieux que cela. A l’heure où ce schisme des élus majoritaires illustre l’alliance de la carpe et du lapin voulue par M. Marini au sein de son groupe afin de brasser large électoralement, le Front National n’aspire qu’à proposer des solutions pragmatiques afin de résoudre les problèmes fondamentaux de nos concitoyens, à savoir la lutte contre le chômage, la sécurité, le retour à une immigration maîtrisée, à un état de droit libéré de toute menace islamiste sur notre territoire, la lutte contre la précarité, l’écologie, tous sujets abandonnés par nos élites égoïstes, déconnectées de la réalité mais malheureusement pas des réseaux sociaux.

Nathalie JORAND et Michel GUINIOT, Conseillers départementaux du canton de Noyon-Guiscard étaient présents, comme chaque mois, lors du marché franc de Noyon.